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Le blog d'Erylis.
1 novembre 2008

Writer baby

Bite-à-cul =]

Lundi 29 Septembre 2008 à 21:05

Encore une fois. Encore une soirée passée, seule, devant le pc, à lire, à penser les yeux noyés dans l'infini beauté du premier ciel a portée d'yeux... Bref, à tout faire pour me décharger du travail que je me dois de faire, attendant seulement le lendemain. Je ne saurais vous dire si je suis d'un naturel libre ou si l'éducation de mes parents a fait exactement l'opposé du but esconté, dans tout les cas le fait est là : Je n'aime pas travailler. Tout du moins pour ce que je n'aime pas. Ce n'est pas par vantardise, ou flemme, non, je ne le veux pas, par volonté pure. Ce n'est pas non plus l'intelligence qu'il me manque, non, de l'intelligence j'en ai à revendre et je le sais, c'est pour ca qu'un sept en physique ne me fera jamais déprimer. Je mérite ce que j'ai, je l'ai cherché (et par pur perversité je l'ai voulu, je pense) ne serait-ce qu'aujourd'hui je me dit seulement : vivement la fin de cette foutue année, que j'aille faire ce pourquoi je suis faite.

Forcement, ce pourquoi n'est pas encore determiné, mais la "liberté" (et la liberté comme je l'entend n'est pas le beau principe foulé et trainé dans la boue par la digne matière de philosophie), - la liberté, donc- y jouera un rôle essentiel. Je ne veux pas par pur narcissisme " faire ce que je veux " (cette notion est, de toute facon, en désacord total avec notre époque) mais simplement vivre, au sens noble du terme.

J'aimerai surtout savoir dessiner...

Remembers.

Mardi 23 Septembre 2008 à 18:40

Aujourd'hui elle m'a regardé. Elle m'a regardé, non pas de ce vague regard qui voit plus que ne regarde, non; elle m'a regardé de son air si familier une seconde, une milliseconde d'un regard si profond que je m'y suis perdue.  Et tout m'est revenu. La porte des souvenirs cachés au plus profond de ma memoire a implosée. Y repenser m'a fait realiser à quel point nous avions changé, à quel point maintenant tout nous séparait, comme nous n'étions plus semblables. J'ai pris conscience de tout cela une milliseconde avant de réaliser qu'au fond nous étions toujours comme deux miroirs inversés. Compatibles au-delà de la réalité.

Vagabondage.

Lundi 15 Septembre 2008 à 20:42

   Je cours. Je suis en retard. Je sens mes cheveux s'emmêler dans mon dos sans que j'y prête attention. J'ai le temps en fait, non ? J'arrête de refléchir - de toute façon, les mots tournent toujours pour rien dans ma tête - et je continue de courir. Essouflée, comme toujours à la moindre course, et après une collision et un appel raté, j'arrive seulement avec quelques minutes de retard. Je lui jette un "je t'aime" et une bise sur la joue, lui murmure un "à bientôt", et j'ai juste le temps d'attrapper mes clés au vol, que je dévale les escaliers- entendant vaguement un "bonnes vacances" derrière moi - saute dans la voiture, et met le contact. Ca y'est, j'y suis enfin. Un grand sourire se dessine sur mes lèvres.

Réjouissez-vous, ils seront peu nombreux.


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